Concours de poésie arabe – Les lauréats annoncés

Concours de poésie arabe – Les lauréats annoncés

Alors que prend place en France le 24ème Printemps des poètes, l’Institut français d’Egypte (IFE) et l’Institut français d’Archéologie Orientale (IFAO) ont décidé de faire entrer l’Egypte dans la danse en organisant leur premier concours de poésie arabe. Ce concours en partenariat avec le Printemps des poètes reprend le thème de l’éphémère et entend valoriser la poésie arabe et bien d’autres disciplines. Découvrez ci-après les lauréats de cette première édition.

Un concours, plusieurs disciplines

Se voulant transversal, le concours proposait cette année aux participants d’écrire un poème pour la catégorie dialecte égyptien ou pour la catégorie arabe standard (fosha) de 1000 caractères espaces compris maximum.

Dans un second temps, les poèmes retenus se verront traduits par les étudiants en arabe du Département d’Enseignement de l’Arabe Contemporain (DEAC) de l’Institut français d’Égypte.

Par la suite, la prestigieuse imprimerie de l’IFAO publiera un recueil numéroté : « L’éphémère ».

34 participations pour 6 lauréats

34 participations pour cette première édition : belle preuve s’il en est que l’appétence de la jeunesse arabe pour la poésie est toujours vivace !

Parmi celles-ci voici les lauréats retenus :

Catégorie dialecte égyptien

  1. Ashraf Shoula (أشرف شعلة)
  2. Abdelglil Mohamed ( محمد عبدالجليل مرسى )
  3. Ahmad Rashed el-Batal ( أحمد راشد البطل )
    Felicitations !
    تهانينا للفائزين !

Catégorie arabe classique (fosha)

  1. Ammar el-Desouky ((عمار أحمد الدسوقي
  2. Hmam Sadeq Othman (همام صادق عثمان)
  3. Mona Helmy  (    منى حلمي)

La langue arabe et la poésie : une grande histoire d’amour

La langue arabe s’étend sur un espace géographique considérable, de la Mauritanie jusqu’en en Irak soit plus d’une vingtaine de pays. Et c’est une langue dont les premiers corpus littéraires essentiellement des poèmes remontent au VIème siècle, soit 16 siècles de littérature profondemment marquée la poésie et la prose rythmée.

Certains des premiers poèmes antéislamiques (au VIème siècle) auraient été tellement estimés comme beaux qu’ils auraient été brodés en lettres d’or puis suspendus à la Kaaba de La Mecque d’où leur nom de Muaallaqāt (poèmes suspendus). Au-delà de cette anecdote, il est un fait établi que la langue arabe a traversé les temps et les espaces depuis sa péninsule arabique natale portée, protégée et conservée par la poésie envers laquelle elle a une dette incommensurable.

La langue arabe et la poésie entretiennent ainsi une relation intime toute particulière. C’est donc tout naturellement que s’est tissé ce premier partenariat avec Le printemps des poètes.

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