Roznama : lumière sur une jeune création égyptienne pleine de vitalité

Inauguré le 11 mars et soutenue par l’Institut français d’Egypte, la 8ème édition de Roznama se tiendra jusqu’au 8 avril 2021 : elle présente 34 œuvres sélectionnées parmi plus de 500 candidats par un jury d’artistes professionnels égyptiens reconnus. Les œuvres sont exposées à Medrar for Contemporary Art et au Contemporary Image Collective (CIC).

Roznama est un concours et une exposition d’art contemporain qui encourage des pratiques artistiques expérimentales et novatrices. Ouverts à toutes formes d’art visuel, ce concours et cette exposition se veulent tout d’abord un tremplin pour les jeunes artistes égyptiens de moins de 35 ans. Les meilleurs d’entre eux se verront remettre un prix qui favorisera leur mobilité internationale et leur insertion professionnelle dans l’industrie créative. L’IFE soutient Roznama : l’un des artistes sélectionnés se verra ainsi bénéficier d’une résidence de 3 mois à la prestigieuse Cité internationale des arts à Paris.

Les arts visuels (arts plastiques, art numérique, photographie, peinture, sculpture…) sont un des principaux axes d’intervention de l’Institut français d’Egypte. Par des programmes de subventions, de résidences, de diffusion et de coopération entre acteurs culturels français et égyptiens, l’Institut soutient et accompagne la scène émergente, favorise la mobilité des artistes et leur insertion dans l’industrie créative.

Pour soutenir la coopération artistique franco-égyptienne, l’IFE subventionne chaque année la présence de professionnels et d’artistes français au sein des plus prestigieux événements dédiés aux arts visuels en Egypte comme Cairo Photo Week, Cairotronica et Art d’Egypte.

Parmi les artistes invités : les photographes Denis Dailleux et Marie Sumalla (CPW 2021), la commissaire d’exposition Oulimate Gueye (Cairotronica 2021), les artistes contemporains Gauthier Le Rouzic, Arnad Laffond, Sandrine Deumier ( Cairotronica 2018), JR (Art d’Egypte 2021).

Pour encourager la mobilité, l’IFE pilote et pérennise les programmes de résidences Villa Champollion et Méditerranée, dédiés aux arts visuels. Ainsi, par exemple, en 2019, Esmeralda Kosmatopoulos a effectué une résidence au Caire, suivie d’une exposition à Darb 1718 et en 2020, Laure Catugier a effectué une résidence et une exposition à B’sarya à Alexandrie. Dans l’autre sens, l’artiste photographe Roger Anis se rendra en résidence à Marseille à la Friche Belle de Mai à l’été 2021.

Egalement, dans le cadre du programme de résidence co-piloté par l’Institut français de Paris x la Cité internationale des arts, chaque année des artistes égyptiens sont sélectionnés avec l’appui de l’IFE pour développer un projet de recherche et de création à Paris, dans toutes les disciplines. Entre 2018 et 2021, 6 artistes sur 9 (Therese Antoine, Aya Tareq, Adam Shaalan, Aya Sayed, Shatha Deghady, Ibrahim Elmoly) ont réalisé un projet en art visuel.

Enfin, l’IFE est aussi à l’initiative de certains projets d’envergure comme ce fut le cas pour  Hakawi, récits d’une Egypte contemporaine en 2019. Produite par l’IFE dans le cadre de la Biennale des photographes du monde arabe contemporain, cette exposition présentait les regards sensibles et engagés sur la société égyptienne contemporaine de 16 photographes égyptiens à la Cité internationale des arts à Paris.

Ainsi, par ses actions, l’Institut impulse, perpétue et renforce les liens entre acteurs culturels des deux rives de la Méditerranée.